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Entrant dans la dixième année d’activité d’un amour de peau, je vous explique ici la place de l’ayurveda dans l’approche du yoga et de la beauté holistique qui ont construit ma démarche.

Stress et atopisme: la base de ma démarche

J’ai créé un amour de peau pour les épidermes sensibles qui trouvaient alors difficilement de bons conseils dans les produits cosmétiques naturels. Ces personnes souvent malheureusement mal conseillées par méconnaissance de leur profil atypique d’atopique.

Outre l’accompagnement de personnes, mon expérience de cadre en entreprise, mon profil d’atopique ainsi que l’exploration dans l’univers des yogas depuis plus de vingt ans m’ont fait prendre conscience de l’impact du stress sur notre corps physique, mental, émotionnel.

Alors, la beauté holistique m’a toujours semblé faire sens. La peau, le plus grand organe du corps ne reflète pas uniquement la qualité de ce que nous appliquons dessus, mais exprime nos émotions, notre état de santé physique et psychique. Voici les quatre piliers que je proposais dans ma vision de la beauté holistique :

  1. – ce que l’on met sur la peau
  2. – ce que l’on ingère physiquement
  3. – ce que l’on ingère mentalement et émotionnellement
  4. – l’environnement dans lequel on vit (rythme de vie, relationnel, professionnel)

 

Il y a un cinquième pilier que je n’aborde pas ici : la question du sens et notre lien à l’univers ou au sacré. C’est un sujet sensible et beaucoup ne comprennent pas sa légitimité ici. Cela fera l’objet de nouveaux articles.

 

Epigénétique et émotions

La beauté holistique est reliée aux facteurs épigénétiques comme la qualité du sommeil, notre rythme de vie, notre nutrition, nos relations, notre créativité, tout comme notre capacité à digérer les événements que nous traversons dans la vie. Cette vision est très proche de l’ayurveda.

Au fil du temps, je me suis rendue compte que le mental et les émotions étaient déterminants. J’ai vu des clientes suivre une hygiène de vie très rigoureuse, mais cela générait tellement de frustrations et de colère en elles, qu’elles avaient plein de problèmes liés à un surplus d’acidité et de feu dans le corps. Elles avaient l’impression de tout faire juste. Sauf que la clé de leurs problèmes ne résidait pas dans ce qu’elle faisaient, mais plutôt dans ce qu’elles étaient … frustrées et en colère.

Ainsi, j’ai étudié à travers le yoga, l’oligothérapie et les neurosciences pour mieux comprendre les schémas sous-jacents. J’ai approfondi ma connaissance des interactions corps-mental-esprit, puis je me suis plongée dans les études de thérapeute en ayurveda, car cela me permet de faire le lien entre les différents outils que j’utilisais jusque là.

 

Les deux faces d’une même pièce

Yoga et ayurveda sont les deux faces d’une même pièce qui se complètent parfaitement. Il y eut d’abord les rishis : des ascètes qui vivaient dans l’Himalaya. Des scissions dans les enseignements ont fait qu’une partie des yogis sont partis au sud avec la conviction qu’il fallait vivre le yoga dans le monde et non en ascète dans une grotte au sommet d’une montagne. Pour eux, le meilleur moyen de vivre sa spiritualité, son yoga et tout ce que cela implique est d’inclure ses valeurs dans chaque geste et chaque pensée du quotidien. C’est dans cet esprit là qu’est né l’Ayurveda (littéralement science de la vie). Il s’agit d’une médecine à part entière au même titre que la médecine chinoise.

L’ayurveda est la première médecine ciblant le stress comme priorité de traitement, plus particulièrement le stress oxydatif. Il considère la beauté comme un état de rayonnement et d’équilibre. Si nous perons ce rayonnement c’est qu’il y a un déséquilibre et ce déséquilibre, s’il perdure, pourrait conduire à l’émergence d’une maladie. Le stress est une des sources principales de la perte de ce précieux équilibre.

Des routines quotidiennes simples (comme le verre d’eau un peu chaude à jeun le matin), le bain de bouche à l’huile (Gandush), l’oléation du corps et la méditation, contribuent à maintenir l’équilibre.

 

 

Une médecine ancestrale et résolument moderne

Entre la croissance exponentielle des problèmes inflammatoires et la développement des maladies dégénératives, l’importance de notre hygiène de vie et de notre activité physique, émotionnelle et mentale sont déterminants dans le maintien de notre équilibre et de notre santé. Ainsi, l’approche globale et préventive de l’ayurveda est résolument moderne. Heureusement, aujourd’hui, les neurosciences valident scientifiquement ce que les textes ancestraux nous disent intuitivement depuis des millénaires : l’importance de la respiration, de la méditation, du mouvement, de la nourriture comme étant des piliers de la prévention.

 

Une approche holistique personnalisée

L’ayurveda va encore un peu plus loin en partant du principe que chaque individu a une énergie qui lui est propre à la naissance. Chacun de nous a une constitution de base (prakriti) reflétant un mélange unique des cinq éléments (terre, eau, feu, air, ether). Cette constitution de base évolue au fil de notre vie, mais aussi au fil des saisons et de nos déséquilibres (vikriti).


Elle définit des groupes ayant des profils similaires : les doshas. Il y en a trois principaux. Je vous ferai un article plus détaillé sur la question. Inscrivez-vous à la newsletter pour être informé des publications du blog. Les trois doshas principaux sont :

  • Vata (majoritairement air)
  • Pitta (majoritairement feu)
  • Kapha (majoritairement eau)

 

Ici, la solution unique n’existe pas. Il s’agit de trouver une approche répondant au mieux au besoin du moment pour ramener la personne à l’équilibre avec l’aide des outils qui lui conviennent au mieux.

Massages, auto-massages, pratiques anti-stress et nutrition sont la base des pratiques que je vous propose. La première séance permet de déterminer la suite des actions à mettre en place.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations ou pour réserver votre première séance.