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En ce début d’année, j’ai une pensée pour tous ceux qui sont :

  • dans la souffrance et la peur
  • habités par le doute
  • rongés par la colère
  • frustrés ou acides

Le mouvement salvateur

Dieu sait si je visite aussi parfois ces contrées. Mais je ne m’y arrête plus. Même à bout de force, je me relève et je repars vers d’autres horizons. Sans quête particulière. Ce serait bien trop exigeant à ce moment là. Inutile, aussi.

J’ai appris depuis le temps que je chemine qu’il suffit parfois de mettre un pied devant l’autre pour qu’apparaisse alors une voie nouvelle. Se remettre en marche, c’est aussi accéder à un autre niveau de silence, plus profond, plus vaste. Cette qualité de silence nous pénètre jusqu’à la moelle, nous remodèle, nous transforme.

L’instant présent nous sert de guide. Sans projection, ni plan sur la comète. Y revenir sans cesse. Le souffle est notre fil rouge. Inspire. Expire. Suivre son mouvement.

 

La vaine quête extérieure

Bien trop souvent, nous imaginions que c’est un élément extérieur qui pourra nous faire sortir de l’état de mal-être dans lequel nous sommes. Pourtant nos actes quotidiens tout comme nos pensées répétitives sont les facteurs déterminants de nos lendemains.

Je serai heureux quand …

Je pourrai être bien si …

Tout irait mieux si l’autre (mari, enfants, famille) était plus ceci ou moins cela, etc.

 

Faire la paix

Ce petit livre de Jean-Yves Leloup (petit par son format, mais grand par son message) m’accompagne depuis cet été. Il m’a remémoré pourquoi il est si important de faire la paix en soi. Sans paix, difficile de construire ou de s’épanouir dans son authenticité. Impossible de s’aimer et d’aimer l’autre. Faire la paix est un pas fondamental pas vers l’unité. Et cela commence en soi.

La beauté de l’impermanence

Un autre concept difficile à accepter dans notre société du divertissement est de trouver la beauté en tout y compris dans l’incertitude et l’impermanence. Se laisser toucher par les événements, mais ne pas les laisser nous emporter avec eux.

Observer ce qui nous touche, ce qui nous émeut et nous rend vulnérables. Du petit désagrément au grand fracas dans nos vies, soyons des observateurs conscients. Apprenons aussi à nous questionner sans filtre. Se laisser ébranler par la vie est sans doute une voie qui mène à une forme de pure authenticité.

Trouver sa force intérieure

Si nous nous laissons émouvoir jusqu’aux tripes et que nous prenons le temps de l’observer, une grande force s’offre alors à nous : la possibilité d’une profonde quiétude, une sérénité silencieuse. Tirons notre force de cette vulnérabilité. Lâchons encore quelques certitudes, soyons ébranlables.

Ne gardons qu’une seule certitude : celle de ne pas être seuls dans cette quête.

Nous ne sommes qu’UN

Belle année à tous !

Merci pour votre présence à mes côtés

La vie est une vallée de larmes. Mais elle est aussi une vallée de roses. C’est indiscernable. La vie est une fête et elle est un désastre.
Jean d’Ormesson