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Relaxologie: une approche curative et préventive

Relaxologie: une approche curative et préventive

Des chiens assis en posture de lotus pour vendre des chips aux applications branchées, la zen attitude est partout. Mais est-ce que la relaxation est juste un luxe réservé aux occidentaux les plus nantis ? Au-delà de l’injonction branchée d’être zen, quelles portes ouvre l’état de relaxation dans la société d’aujourd’hui ? Pourquoi est-ce un vrai enjeu de société en ce moment? Comment je vous propose de l’aborder à travers l’ayurveda.

 

Notre état naturel

A la base, l’humain devrait vivre dans un état de relaxation moyen … juste de quoi le maintenir éveillé et chercher ce dont il a besoin pour survivre dans la nature. A cette époque, le stress intervenait au cas où il croisait un dinosaure sur le chemin de sa cueillette. Vous connaissez sans doute la réaction Fight or Flight (Faire Face ou Fuir). Au passage, notez que la règle des F ne comporte pas deux phases, mais quatre, à savoir :

Le stress est un mécanisme de survie

  1. Fight – Faire Face
  2. Flight – Fuir
  3. Freeze – se Figer
  4. Fold – s’eFFondrer

Nous sommes tous différents face au stress. Il existe plusieurs manières d’aborder cette question. Une d’entre elle, est l’appartenance au groupe sanguin. Certains, réagissent bien au stress violent et court du dinosaure surgissant derrière un bosquet, mais ne sont par contre pas taillés pour un stress de faible intensité sur une longue durée (comme un stress permanent au travail, par exemple).

Stress et carences

L’évolution de notre société fait qu’aujourd’hui nous subissons un stress permanent. Notre organisme tente en permanence de nous maintenir en équilibre, notamment en allant puiser dans les réserves d’oligoéléments. Si le stress perdure, une carence s’installe et provoque une cascade d’autres dérèglements. Un simple exemple est la carence en magnésium qui provoque une augmentation du sodium… en d’autres termes, nous gonflons ou nous faisons de la rétention d’eau. Un autre symptôme est la crampe. Le magnésium intervient dans plus de trois cents réactions dans notre corps.

 

Intense et sur une longue durée, le stress nous fait perdre notre équilibre naturel,

Vous êtes plutôt hamster ou oppossum ?

Dopés au cortisol (hormone du stress), à la caféine ou aux likes sur les réseaux sociaux, nous avons tendance à avoir perdu le réflexe des animaux dans leur milieu naturel. Cela pose un autre problème. Non seulement nous subissons trop de stress, mais nous avons aussi perdu l’habitude innée des animaux de nous libérer du stress. Prenons l’opossum en exemple.

Il va faire le mort en sécrétant une hormone qui sent le cadavre pour son prédateur. Une fois ce dernier parti, nous pouvons observer l’opossum revenir à lui, se remettre en chemin et se secouer vigoureusement pour décharger son stress, puis repartir comme si rien ne s’était passé. Le stress ainsi déchargé, ne se fige pas le corps.

Certains d’entre nous ont trouvé des stratégies équivalentes pour décharger leur stress (sport, danse, méditation, boxe, ski, voile, etc.), mais nombreux sont ceux qui vous diront qu’ils n’ont pas le temps, l’envie ou l’énergie. Ils sont alors pris comme le hamster dans une roue perpétuelle du «toujours plus». Ils deviennent alors de parfaits candidats au burnout ou pire. Ils sont incapables de mesurer leur état de stress tant ils sont sous cortisol et perdent complètement de vue là où ils sont. Ils finissent pas atteindre un état d’hypervigilance quasi permanent. L’incapacité à dormir est un des premiers effets visibles. Le sommeil est reconnu comme étant une clé majeure pour rester en bonne santé. A partir de là, les effets du stress et de l’anxiété s’accumulent et le corps ne peut plus se régénérer.

Stress en lien avec 6 sur 10 des causes de mortalité

S’il nous a permis d’échapper aux griffes des dinosaures, le stress actuel est quasi permanent et nous avons peu de moment pour le décharger. L’OMS a fait le lien entre un niveau de stress élevé et les six causes de mortalité les plus répandues dans le monde dont les maladies cardiaques.

«Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime dans le corps»

 

La tension comme point de départ

Chaque événement ou émotion créateur de stress qui ne serait pas libéré, instaure potentiellement une tension dans le corps ou le mental. A force de répétitions, la tension devient douleur. Si cela perdure, l’état peut devenir chronique. Mentalement, cela peut créer des schémas ou des stratégies compensatoires dans les quels l’individu peut s’enfermer de plus en plus.

La tension génère aussi les rides qui nous vieillissent de manière accélérée. J’ai pu constater que nombre de mes clients n’ont pas la proprioception de leur visage sauf quand ils ont une rage de dents ou mal à la tête. Au fil des ans, je ne cesse de m’émerveiller de voir le changement des expressions, des volumes et des rides après un massage du visage. Le stress oxydatif est aussi reconnu comme étant un des facteurs accélérant le blanchiment des cheveux.

 

Relaxologie : tensions, émotions, prévention

C’est pour toutes ces raisons que j’emploie le terme «relaxologie» : pouvoir se défaire de ce qui menace l’équilibre général, pourrait nous rendre malade, entraver notre mobilité ou notre flexibilité mentale, mais également nous faire vieillir précocement ou de manière accélérée dans les années qui suivent.

Prendre conscience de la tension, puis la défaire est le début du processus. Il s’agit ensuite d’éviter que la tension ne revienne. Pour cela, il faut aller comprendre à quoi elle est due. Puis, il s’agit de mettre en place des pratiques dans son quotidien pour éviter la réapparition de la même tension.

Dans ce but, nous passons en revue les différents facteurs épigénétiques dans la perspective de la médecine ayurvédique (sommeil, digestion, circulation, élimination, nutrition, respiration, mouvement, relations, environnement, etc) en fonction de la constitution personnelles de chacun.

 

Faire circuler l’énergie

L’étape suivante consiste à faire circuler l’énergie dans le corps. Nouvellement libérée, l’énergie, mais aussi la lymphe et le sang peuvent mieux circuler. Un corps et un mental mieux oxygénés peut mieux se régénérer. Nous retrouvons plus de vitalité, une meilleure notre concentration et nos fonctions corporelles s’améliorent tout comme notre humeur.

 

Retrouver le lien fondamental

L’ayurvéda (qui signifie la science de la vie) est une approche fondamentalement holistique. C’est peut-être aussi la première médecine incluant le stress comme priorité (le stress mental comme le stress oxydatif).
L’ayurveda vise à retrouver un état naturel avec plus d’énergie, de résilience, plus d’efficacité et de concentration, une humeur plus joyeuse, plus de légèreté, de courage et de distance face aux aléas de la vie.

Avec les pratiques mises en place, nous pouvons retrouver plus d’authenticité. Nous relâchons alors cette impression d’urgence et de pression permanentes. Nous faisons des choix de vie plus sains de manière naturelle, car notre relation à nous-même comme celle qui nous relie aux autres deviennent nettement plus claires, harmonieuses, voire plus simple, car le respect de soi, des autres, de notre environnement s’imposent plus naturellement.

 

Mieux vaut prévenir

Je regrette régulièrement de recevoir de nouveaux clients APRES leur premier ou second burnout. Sachant que la prévention permettrait d’éviter ou au moins d’alléger cette casse. Au niveau financier, un burnout avait été estimé à CHF 70’000.- pour un employeur. Ces chiffres datent d’avant 2020. Vu la difficulté à recruter dans certains secteurs actuellement, je pense que ce montant peut aisément doubler, voire tripler selon les profils. Quelqu’un qui peut mieux respecter son rythme et qui a la capacité de s’observer finement, va également avoir une meilleure capacité d’ interagir et d’écouter les autres. Une capacité d’attention augmentée qui sera très précieuse à tous ceux qui gèrent des équipes, sont en contact avec une patientèle ou une clientèle.

 

Changer le monde

Au final, plus nous serons nombreux à approfondir au quotidien notre faculté d’attention et de résilience, plus nous prendrons correctement soin de nous-même comme de notre environnement direct. Prendre soin de sa propre nature amène ainsi à prendre soin des Autres et de la Nature. N’oublions pas que si nous voulons changer le monde, cela commence par se changer soi-même. Autrement dit, prenons soin de notre microcosme pour atteindre la macrocosme.

J’espère que cet article vous aura permis de voir plus clair sur l’importance de ne pas les tensions nous envahir. La relaxologie est à la fois curative et préventive. Je serai heureuse de pouvoir la transmettre dans le cadre d’entreprises sous différentes formes. N’hésitez à me poser des questions via les commentaires ou à prendre rendez-vous si cette approche vous parle.

Ayurveda & beauté holistique

Ayurveda & beauté holistique

Entrant dans la dixième année d’activité d’un amour de peau, je vous explique ici la place de l’ayurveda dans l’approche du yoga et de la beauté holistique qui ont construit ma démarche.

Stress et atopisme: la base de ma démarche

J’ai créé un amour de peau pour les épidermes sensibles qui trouvaient alors difficilement de bons conseils dans les produits cosmétiques naturels. Ces personnes souvent malheureusement mal conseillées par méconnaissance de leur profil atypique d’atopique.

Outre l’accompagnement de personnes, mon expérience de cadre en entreprise, mon profil d’atopique ainsi que l’exploration dans l’univers des yogas depuis plus de vingt ans m’ont fait prendre conscience de l’impact du stress sur notre corps physique, mental, émotionnel.

Alors, la beauté holistique m’a toujours semblé faire sens. La peau, le plus grand organe du corps ne reflète pas uniquement la qualité de ce que nous appliquons dessus, mais exprime nos émotions, notre état de santé physique et psychique. Voici les quatre piliers que je proposais dans ma vision de la beauté holistique :

  1. – ce que l’on met sur la peau
  2. – ce que l’on ingère physiquement
  3. – ce que l’on ingère mentalement et émotionnellement
  4. – l’environnement dans lequel on vit (rythme de vie, relationnel, professionnel)

 

Il y a un cinquième pilier que je n’aborde pas ici : la question du sens et notre lien à l’univers ou au sacré. C’est un sujet sensible et beaucoup ne comprennent pas sa légitimité ici. Cela fera l’objet de nouveaux articles.

 

Epigénétique et émotions

La beauté holistique est reliée aux facteurs épigénétiques comme la qualité du sommeil, notre rythme de vie, notre nutrition, nos relations, notre créativité, tout comme notre capacité à digérer les événements que nous traversons dans la vie. Cette vision est très proche de l’ayurveda.

Au fil du temps, je me suis rendue compte que le mental et les émotions étaient déterminants. J’ai vu des clientes suivre une hygiène de vie très rigoureuse, mais cela générait tellement de frustrations et de colère en elles, qu’elles avaient plein de problèmes liés à un surplus d’acidité et de feu dans le corps. Elles avaient l’impression de tout faire juste. Sauf que la clé de leurs problèmes ne résidait pas dans ce qu’elle faisaient, mais plutôt dans ce qu’elles étaient … frustrées et en colère.

Ainsi, j’ai étudié à travers le yoga, l’oligothérapie et les neurosciences pour mieux comprendre les schémas sous-jacents. J’ai approfondi ma connaissance des interactions corps-mental-esprit, puis je me suis plongée dans les études de thérapeute en ayurveda, car cela me permet de faire le lien entre les différents outils que j’utilisais jusque là.

 

Les deux faces d’une même pièce

Yoga et ayurveda sont les deux faces d’une même pièce qui se complètent parfaitement. Il y eut d’abord les rishis : des ascètes qui vivaient dans l’Himalaya. Des scissions dans les enseignements ont fait qu’une partie des yogis sont partis au sud avec la conviction qu’il fallait vivre le yoga dans le monde et non en ascète dans une grotte au sommet d’une montagne. Pour eux, le meilleur moyen de vivre sa spiritualité, son yoga et tout ce que cela implique est d’inclure ses valeurs dans chaque geste et chaque pensée du quotidien. C’est dans cet esprit là qu’est né l’Ayurveda (littéralement science de la vie). Il s’agit d’une médecine à part entière au même titre que la médecine chinoise.

L’ayurveda est la première médecine ciblant le stress comme priorité de traitement, plus particulièrement le stress oxydatif. Il considère la beauté comme un état de rayonnement et d’équilibre. Si nous perons ce rayonnement c’est qu’il y a un déséquilibre et ce déséquilibre, s’il perdure, pourrait conduire à l’émergence d’une maladie. Le stress est une des sources principales de la perte de ce précieux équilibre.

Des routines quotidiennes simples (comme le verre d’eau un peu chaude à jeun le matin), le bain de bouche à l’huile (Gandush), l’oléation du corps et la méditation, contribuent à maintenir l’équilibre.

 

 

Une médecine ancestrale et résolument moderne

Entre la croissance exponentielle des problèmes inflammatoires et la développement des maladies dégénératives, l’importance de notre hygiène de vie et de notre activité physique, émotionnelle et mentale sont déterminants dans le maintien de notre équilibre et de notre santé. Ainsi, l’approche globale et préventive de l’ayurveda est résolument moderne. Heureusement, aujourd’hui, les neurosciences valident scientifiquement ce que les textes ancestraux nous disent intuitivement depuis des millénaires : l’importance de la respiration, de la méditation, du mouvement, de la nourriture comme étant des piliers de la prévention.

 

Une approche holistique personnalisée

L’ayurveda va encore un peu plus loin en partant du principe que chaque individu a une énergie qui lui est propre à la naissance. Chacun de nous a une constitution de base (prakriti) reflétant un mélange unique des cinq éléments (terre, eau, feu, air, ether). Cette constitution de base évolue au fil de notre vie, mais aussi au fil des saisons et de nos déséquilibres (vikriti).


Elle définit des groupes ayant des profils similaires : les doshas. Il y en a trois principaux. Je vous ferai un article plus détaillé sur la question. Inscrivez-vous à la newsletter pour être informé des publications du blog. Les trois doshas principaux sont :

  • Vata (majoritairement air)
  • Pitta (majoritairement feu)
  • Kapha (majoritairement eau)

 

Ici, la solution unique n’existe pas. Il s’agit de trouver une approche répondant au mieux au besoin du moment pour ramener la personne à l’équilibre avec l’aide des outils qui lui conviennent au mieux.

Massages, auto-massages, pratiques anti-stress et nutrition sont la base des pratiques que je vous propose. La première séance permet de déterminer la suite des actions à mettre en place.

N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations ou pour réserver votre première séance.

Au cœur du Yoga : les chakras

Au cœur du Yoga : les chakras

Le mot YOGA est devenu Le symbole par excellence d’équilibre et du bien-être auquel nous aspirons tous. Cette image si parfaite sert parfois même à vendre des chips.

Accaparées par l’Occident, les formes de yoga se sont multipliées de manière exponentielle. Cette diversité a contribué à diluer les fondements originels de cette science.

Les névroses de notre société occidentale ont infusé petit à petit les enseignements au point que le yoga est trop souvent perçu de manière erronée comme une pratique physique réservée à des gens minces, souples et en bonne santé.

L’état d’union

La première distorsion du mot Yoga est de sous-entendre qu’il s’agit d’une pratique alors qu’il s’agit d’un état. Ainsi, nous devrions être en Yoga plutôt que d’en faire.
Cet état induit la cessation de la souffrance. Notre société assoiffée de faire redoute l’être et trouve mille excuses pour ne jamais s’asseoir.

Remettre la posture à sa place

A l’origine du yoga, il n’y a pas de posture. Au gré des traditions, puis des siècles, les yogas ancestraux comptent 6, puis 12 douze postures. Aujourd’hui, vous en trouverez un nombre infini. Mais, au fond, quel est leur rôle?

Le rôle de la posture est de libérer le corps de ses tensions, de ses mémoires, pour permettre à l’énergie de circuler de manière fluide dans les canaux énergétiques (proches des méridiens de la médecine chinoise). Autrement dit, cela sert à relaxer le corps, au sens premier du verbe.

Ainsi relaxé, le corps peut alors s’asseoir et méditer.

Du tantra aux neurosciences

Les deux sciences séparées par quelques siècles finissent (enfin) par converger. Les secondes venant valider ce que la première a découvert il y a fort longtemps. A savoir que le triptyque Corps-Mental-Esprit interagit de manière multidirectionnelle, s’influençant les uns les autres. Une pensée négative récurrente finira par faire croire au cerveau et au corps qu’il s’agit d’une réalité.

Il est plus rare d’aborder la mémoire du corps.

Tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime dans le corps.

Chaque événement marquant crée une mémoire dans le corps. A force de stocker une multitude d’événements, il finit par manquer de fluidité, puis se fige, voir développe des symptômes. Cela rend la circulation de l’énergie plus difficile. Cela peut conduire à l’apparition de maladies.

 

L’énergie au cœur

Il est difficile de définir ce qu’est l’énergie : prana, kundalini, Chi ou La Force (pour les fans de Star Wars).

Pourtant, c’est bien de cela dont parle le yoga. D’énergie : qualité, quantité, fluidité, direction. Du trop ou trop peu. Chacun de nous a une énergie propre qui circule différemment. Et si c’était elle qui définissait notre corps ?

Peu importe le sens dans lequel cela se passe. L’important est initialement de comprendre comment repérer, ressentir, écouter, observer l’énergie présente.

Beaucoup d’entre nous vivent tellement dans le mental qu’ils ont perdu le sens de l’écoute de leur corps. Il suffit de raviver ce lien toujours présent. Avec la pratique, les ressentis s’affinent.

 

Le chemin est fractal

En tant qu’occidental, nous avons hérité d’une vision linéaire de la vie. Là où la philosophie hindoue voit des cycles perpétuels, nous voyons une ligne allant d’un point A à un point B. Ce schéma nous enferme depuis la nuit des temps, contribuant à forger un esprit de compétition. Tel l’âne qui cherche à attraper la carotte au bout du bâton, nous avançons frénétiquement vers des promesses de vie meilleure.

Inconsciemment, nous voulons à tout prix achever, atteindre, dépasser, faire mieux. Quel qu’en soit le prix. Ainsi nous faisons taire l’intelligence du corps, laissant le contrôle au mental en permanence.

Se rapprocher de l’état de yoga, en libérant les schémas, nous permet d’atteindre de nouvelles dimensions. Sinon, nous restons enfermés dans nos schémas à les répéter indéfiniment, mais ce chemin est fractal, non linéaire. Accueillir simplement la joie de cette exploration.

Nos esprits conquérants, imaginent ces nouvelles dimensions à l’extérieur, alors qu’ils s’agit d’espaces intérieurs, au plus profond de nous-même, comme un mouvement de spirale qui plongerait vers son centre.

Envisager le yoga du point de vue occidental est frustrant, car il faut toujours être plus souple, aller dans des postures plus acrobatiques. Être encore et toujours à la recherche de performance comme de contrôle.

Alors que la grâce, c’est quand la posture incorpore le yogi. Non l’inverse. Là, émerge l’état de yoga. Tant que le yogi veut performer, cela n’arrive pas.

 

Enquête au cœur des chakras

Vous l’aurez compris, approcher le yoga demande d’être authentique et de lâcher prise. L’étude des chakras nous aide dans cette compréhension de nous-même.

Nous explorons les droits fondamentaux liés à chaque chakra.

Les chakras sont des centres (littéralement roue) qui permettent à l’énergie de circuler. Nous utilisons couramment les sept principaux chakras pour nous guider dans cette exploration. Ils font partie d’un système énergétique constitué de canaux (proche des méridiens).

A chacun correspond une vibration différente exprimée sous forme de : couleurs, formes, sons. Ils ont une raison d’être physique (chacun concerne des parties du corps, mais font aussi référence au système endocrinien), mais ils représentent des émotions, des schémas mentaux. Ils ont une correspondance symbolique avec les 5 éléments ainsi qu’aux planètes de notre système solaire.

 

A un stade plus profond, nous observons des archétypes selon l’énergie. Nous pouvons alors reconnaître comment ils influencent nos traits de caractère, nos blocages, nos manière de fonctionner, nos addictions, nos peurs, etc.

Nous décodons également quelles vibrations extérieures peuvent nous soutenir pour retrouver notre harmonie, que ce soit à l’aide de sons, plantes, minéraux, couleurs, etc. Car nos centre d’énergies nous relient au Vivant.

Ainsi, nous choisissons les activités, les routines, les postures de yoga, les respirations les plus bénéfiques pour notre santé physique, émotionnelle et mentale.

 

L’ Art et la manière

La première étape de cette investigation est l’observation de sa posture corporelle.

Au fil de mes accompagnements, je découvre que le plus important est la manière d’aborder les chakras ou le yoga. C’est l’état d’esprit avec lequel nous investiguons qui détermine ce qui émergera de nos explorations et la manière dont elles se répercuteront dans notre vie.

Alors bien sûr, nous pouvons accumuler du savoir intellectuel sur les chakras, mais le plus important, c’est de les expérimenter.

 

Le yogi est un explorateur

La démarche vers le yoga exige détachement et lâcher-prise.

De l’explorateur, il faut aussi avoir l’humilité face aux éléments naturels, la sérénité face à l’ imprédictibilité du futur et l’écoute parfaite de la sentinelle. Le courage, la discipline et la pugnacité du guerrier, aussi.

Le chemin du yogi n’est pas confortable. Il ne peut en être autrement. Un des buts du yoga est de trouver le confort dans l’inconfort. Cela permet de trouver la voie vers l’unité.

 

Yoga Énergie Transformation

Chaque chakra contient une part d’ombre qui a parfois créé chez nous des stratégies compensatoires

Cette étude de Soi est une longue exploration. Pour cela, l’énergie d’un groupe ou l’accompagnement personnalisé permet de garder son rythme et sa motivation.

Inspiré des yogas classiques, de la psychologie et des neurosciences, le programme Yoga Énergie Transformation vous accompagne dans le début de ce voyage.

Sept mois pour se lancer dans une enquête sur soi avec joie et simplicité. Appréhender, ressentir et comprendre comment nous nous sommes construits. Aller à la rencontre de l’énergie, lâcher prise et se mettre à son écoute. Observer ce qui émerge.

Respect, écoute, douceur, persévérance

La meilleure manière d’approcher l’état de yoga est d’adopter et maintenir un état d’ouverture : observer les tensions pour qu’elles se dissolvent, alors regarder émerger les nouvelles résistances, puis s’en amuser avec la tendresse et la bienveillance d’une mère aimante qui s’émerveille de l’évolution de son enfant. Lâcher.

Ceci est la version complète de l’article paru dans le magazine Recto Verso du mois de juin 2022

Prochaine session YET: 1er septembre 2022

Plus d’information: cliquez ici

Plus d’information sur le programme

 

 

Je pleure

Je pleure

Je pleure

Tous les jours

De tristesse, de joie, de colère

Je pleure

Au fil du temps, pleurer est devenu ma force

J’ai conscience aujourd’hui de la puissance que cela me donne

Je laisse donc couler mes larmes qui se transforment parfois un rivière, parfois en torrent. Et je me baigne dans l’émotion qui se présente. Puis, je l’observe se dissoudre.

Tout au fond de moi, réside une mer intérieure, calme, paisible. Tel un cénote : un endroit enfoui, paisible, secret, imperturbable. Cet espace n’a pas d’âge. Son accès n’est pas aisé. Beaucoup rebroussent chemin.

Grâce à ce lieu, je ne rame plus à contre courant, mais je surfe aisément avec mes émotions.  Avec fluidité et légèreté, parfois. Avec douceur, amour et respect, toujours. Enfin, presque toujours. 

Plus j’ai laissé les émotions se présenter à moi, plus elles ont osé s’exprimer. Elles rendent ainsi ma vie de plus en plus riche et colorée.

De cette manière, j’ai appris à aimer la nuit autant que la lumière. La nuit permet de voir les étoiles, la Voie lactée et la Lune. La lumière permet d’observer le Monde et d’interagir avec lui. De s’émerveiller de sa beauté.

Je pleure

De plus en plus

Je pleure pour libérer toutes mes tristesses, mes joies, mes tensions de toutes sortes. Mes colères, aussi. Celles qui sont en moi depuis la nuit des temps comme celles que je porte de mes lignées.

Ainsi, les émotions me traversent en ressortent sous forme de larmes, tel une piscine à débordement. Paisiblement, au gré des mouvements intérieurs. Une forme de libération, de lâcher prise, de relaxation, au sens premier du terme.

Les émotions savent qu’elles sont les bienvenues et qu’elles ne seront pas rejetées… aussi noires soient-elles.

Je pleure

Mais dans le fond, ma Mère intérieure sait: 

Je ne pleure pas hier

Je me réjouis de demain

Quelles que soient les émotions 

Car dans le fond je sais une vérité immuable

Je sais que tout change

Tout a une fin

Seul l’Amour inconditionnel n’a pas de finitude 

Cultivons-le ensemble 

D’autant que trouver l’accès au cénote intérieur est un chemin inconfortable. Il ne peut en être autrement. C’est ce qui fait à la fois la beauté du parcours et du cénote. Une beauté qui se mérite, une étape, dans un long voyage. La longueur du périple nous permet de voir et d’apprécier d’autant plus intensément cet espace, aussi  préservé qu’imperturbable. Une fois arrivé là, nous réalisons que le cénote a toujours été présent, alors que nous avons illusoirement cherché les clés de notre bonheur à l’extérieur.

Cette étude ne se fait pas seul. Le partage autour du chemin est fondamental: pour que tous ceux qui cheminent puissent trouver un peu réconfort et de douceur. Pour se nourrir mutuellement d’échanges qui redonnent du courage. Ainsi avoir la force d’avancer encore. Dégager le chemin de ses blocages et de ses illusions. Savoir que ce lieu existe en chacun de nous. Ne jamais oublier, quelques soient les circonstances extérieures, que ce lieu est accessible.

Nota bene: Vous avez été quelques uns à me confier votre inconfort parfois intense lors du travail sur Soi. C’est cela qui me pousse aujourd’hui à publier ce texte que j’ai écrit il y a presque six mois. Car lorsque nous entreprenons le travail de la connaissance du soi avec douceur, avec compassion, avec beaucoup de tendresse, ce n’est pas seulement notre Soi que nous libérons, mais bien aussi tous ceux avec qui nous sommes en relations â commencer par ceux que nous aimons, nos proches. Un cadeau inestimable.
Il semblerait même que ce soit tous ceux avec qui nous avons été en relation dans cette vie comme dans les précédentes. Nous libérons également les lignée qui nous ont précédé.

Finalement étudier la connaissance de Soi, c’est un peu comme planter un arbre: ce n’est pas pour soi que nous le faisons, mais pour les générations à venir que nous pourrions ainsi alléger de quelques fardeaux. En plus, nous nourrissons le monde en retravailler sur la qualité de nos liens … actuels, passés et futurs

 

Cela ne donne-t-il pas une toute autre envergure à l’intériorité?

Et si l’intériorité était la médecine primordiale pour guérir le monde?

Que l’amour que vous portez à l’intérieur de vous puisse rayonner à l’extérieur

Beaucoup d’Amour et de gratitude à tous ceux qui cheminent à mes côtés

Le coeur-cellule bat depuis 8 ans

Le coeur-cellule bat depuis 8 ans

Il y a exactement huit ans, apparaissait la première cellule d’un amour de peau.

Un cœur cellule rose en 3 dimensions avec un gros noyau bien visible, le tout baignant dans de l’eau. Je dois avouer qu’à l’époque, je n’avais pas tout à fait conscience de tout ce qui se cachait d’extraordinaire et de pertinent dans ce logo. Il reflète toujours parfaitement ce que je souhaite transmettre aujourd’hui : entre yoga, ayurveda et neurosciences. L’extraordinaire puissance du lien entre corps, mental, esprit, émotions.

Nous vivons dans une société qui manque beaucoup de cœur-cellule. L’Amour est la plus puissante des armes et le remède le plus efficace. Cultiver plus d’amour ne peut commencer qu’à l’intérieur de soi. Pendant tout le mois de mars, j’ai offert des méditations quotidiennes sur ce thème pour créer plus de paix intérieure et de sérénité (lien sur une session live en anglais ici) . 

Les cellules se sont multipliées depuis et j’ai ajouté des cordes à mon arc tant la quête vers l’état d’union me passionne. Accompagner des personnes vers la connaissance de Soi est un chemin magnifiquement riche. Il est complexe, sinueux, parfois pénible ou effrayant, comme toutes les entreprises.

J’ai beaucoup de gratitude pour les personnes qui m’ont accompagné sur ce chemin. Merci à ceux qui m’ont aidé, soutenu, encouragé, motivé. Merci au génie du créateur du logo.

Que chaque élève qui a participé à un de mes cours soit remercié chaleureusement. Chacun d’entre vous m’a appris quelque chose et a participé à la construction de mon savoir.

J’aimerais prendre le temps de féliciter chaque personne qui me consulte pour un accompagnement holistique. Je sais qu’il vous faut du courage, de la volonté et de la pugnacité pour avancer sur le chemin de la connaissance de Soi. Une cliente dont j’admire le courage me disait encore cette semaine: «vous me bousculez mais en douceur. En même temps, vous m’apaisez et me donnez la confiance d’avancer. Nous avons fait un grand pas aujourd’hui».

J’en profite pour vous souhaiter une très belle nouvelle Lune. Un très beau mois d’avril. Celui de la renaissance, de la construction et de l’action. En me demandant comment je pouvais contribuer tout en suscitant l’envie d’évoluer, j’ai concocté une offre-anniversaire (Ayu’renaissance ici). Elle est valable jusqu’au 10 avril.

Je terminerai avec ce mantra qui m’est si cher.

Que chaque être puisse être heureux et libre. Que ma vie puisse y contribuer.

MERCI MERCI MERCI

Chaleureusement,

Laurence